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Avec la baisse de leur niveau et l’apparition de vasières, les grands lacs de Champagne, s’apprêtent à accueillir des milliers de limicoles (chevaliers, gravelots, bécasseaux, pluviers, bécassines...) qui y feront halte quelques heures ou quelques jours pour se reposer et se ressourcer entre leurs sites de reproduction nordiques et leurs quartiers d’hiver situés en Europe ou en Afrique.

Parmi la bonne vingtaine d’espèces que l’on observe régulièrement de la mi-août à fin octobre, la Barge rousse (Limosa lapponica) est l’une des plus rares, ses routes de migration longeant plutôt les côtes.
Un peu plus petite qu’un courlis, elle mesure 40cm de long et 80 d‘envergure pour un poids compris entre 200 et 600 grammes. La femelle est plus grande que le mâle. Assez trapue, cette espèce se distingue de la Barge à queue noire, une autre espèce visible dans notre région, notamment à ses pattes plus courtes, son bec légèrement recourbé vers le haut et, en vol, l’absence de barres alaires blanches. En plumage nuptial, le mâle a la tête, le cou et les parties inférieures rouge brique. La femelle est plus claire. C’est généralement au bord des vasières que l’on peut observer cette espèce qui trouve les mollusques, vers aquatiques et autres invertébrés en sondant la boue de son long bec sensible.

Une championne du vol sans escale

On distingue 5 sous-espèces de Barge rousse nichant de la Scandinavie à l’Alaska, en passant par la Sibérie. Les oiseaux qui nichent en Europe du Nord hivernent en Europe alors que ceux qui se reproduisent en Sibérie descendent en Afrique de l’ouest. Lors de la migration prénuptiale, pour parcourir sans escale plus de 4000 km entre la Mauritanie et les Pays-Bas, les barges peuvent aller chercher des vents favorables à une altitude comprise entre 5.000 et 8.000 mètres par -20 à -30 degrés. Les individus qui nichent en Alaska et en Chine quant à eux hivernent jusqu’en Nouvelle-Zélande, un vol sans escale pouvant atteindre 11.500 km parcourus en un peu plus de 8 jours et autant de nuits à près de 60km/h de moyenne, un record inégalé chez les oiseaux!

Gérard Rolin

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