SOS chauves-souris
Plus de 20 espèces de chiroptères sont présentes dans notre région. La plupart sont arboricoles mais certaines affectionnent particulièrement les habitations : coins de toit de maisons neuves, granges, combles, caves, fissures murales… La cohabitation avec les chauves-souris dans nos habitations est parfois difficile. Le plus souvent, c’est la peur de l’animal ou plutôt la méconnaissance de la biologie de ces mammifères qui en sont les causes.
Les salissures d’hirondelles
Chaque année, de nombreux nids d'hirondelles sont détruits intentionnellement. Pourtant c'est un acte illégal et passible d’une amende allant jusqu’à 150 000 € d'amende et/ou d'une peine d'emprisonnement maximale de trois ans.
En Champagne-Ardenne, les hirondelles nichent exclusivement sur des bâtiments. L'Hirondelles de fenêtre va préférer construire son nid dans les coins des fenêtres ou sous les avancées de toits, tandis que l'Hirondelle rustique affectionne l'intérieur des bâtiments (granges, étables, garages) pour établir son nid.
Pour certaines personnes, les déjections sont jugées désagréables, réglant le problème par la destruction volontaire du nid. Cet acte est parfaitement illégal.
Les pigeons de ville

Les Pigeons bisets domestiques (également nommés Pigeons de ville) sont les descendants des Pigeons bisets (nichant principalement sur des falaises). D'origine sauvage, ces derniers ont été domestiqués par l'Homme puis relâchés dans la nature. Ils se sont principalement installés dans nos métropoles car ils trouvent de la nourriture à profusion et sécurité (absence de prédateurs). Désormais, ils se reproduisent toute l’année, même en hiver. Ce ne sont pas des espèces sauvages ni des espèces domestiques, leur statut est donc flou.
Les nuisances sont nombreuses : dégradation de monuments, salissures, mauvaises odeurs, problème d'hygiène (maladies transmissibles à l’homme), bruits (roucoulements parfois gênants).
Regroupements d’étourneaux et de corvidés

En ville, les personnes vivant à proximité de grands regroupements d’oiseaux se plaignent du bruit (colonies de Corbeaux freux par exemple) ou de la saleté liée aux fientes (dortoirs d’Étourneaux sansonnets et de Corbeaux freux en priorité).
Ces espèces sont classées "espèces susceptibles d'occasionner des dégâts" (ESOD) en fonction des arrêtés préfectoraux pris dans chaque département. La LPO est bien entendu contre le piégeage, le tir des adultes en période de reproduction et les empoisonnements. En revanche, elle n’est pas hostile à des opérations d'effarouchements localisés et d'élagage des branches portant les nids en dehors de la période de reproduction afin de limiter les dortoirs ou éloigner des colonies.
Collisions et baies vitrées / effet miroir

Chaque année, des milliers d’oiseaux se tuent après avoir heurté une vitre. Ce phénomène est loin d’être anecdotique et il fait partie des premières causes de mortalité recensées dans notre pays. Il existe des solutions pour limiter cet impact lié aux constructions humaines.
Les collisions entre oiseaux et vitres ont lieu dans deux cas de figure précis :
- Vitrages non perçus par les oiseaux (qui ne les visualisent pas comme un obstacle durant leur vol) ;