Avec son dos ardoise et son ventre jaune, la Bergeronnette des ruisseaux (Motacilla cinerea) est un mélange de Bergeronnette grise et printanière avec qui on peut la confondre.
Cet élégant limicole (littéralement "oiseaux de rivages") mesure une quarantaine de centimètres de hauteur pour une envergure qui avoisine le double.
La coloration de la Grenouille rousse (Rana temporaria) est extrêmement variable. Le plus souvent, le dessus du corps est de couleur jaune-rouge à brun-noir. Le dessous est clair chez le mâle et tacheté rouge orange chez la femelle.
C’est le plus petit des cervidés : 60 à 80 cm au garrot pour un poids de 20 à 25 kg. Le mâle porte des bois qui tombent à la fin de l’automne.
Chaque automne, à partir de début novembre, les passionnés d’oiseaux scrutent les secteurs les plus profonds de nos grands lacs champenois à la recherche d’oiseaux nordiques bien particuliers, de passage régulier mais rare : les plongeons.
Le cygne de Bewick (Cygnus bewickii) est un visiteur hivernal. C'est le plus petit des trois cygnes que l'on peut observer dans notre région. C’est d’ailleurs pour cela qu’il était appelé autrefois le « Cygne nain ».
Il doit son nouveau nom au naturaliste anglais Thomas Bewick (1753-1828) qui s’est rendu célèbre par ses gravures animalières.
Si le lac du Der est associé, pour beaucoup de personnes, à la Grue cendrée, il est également le principal site d’hivernage en France d’un certain nombre d’autres espèces dont l’Oie rieuse (Anser albifrons).
Autrefois surnommé "Fouquet" ou encore "Roussel" dans le Roman de Renart, l’Écureuil roux ou commun (Sciurus vulgaris) emprunte sa dénomination scientifique au grec "skia" (l’ombre) et "ouros" (la queue).
Son nom signifie « Petite bécasse ». Avec 25 à 27 cm de long dont 5 à 7 cm pour le bec et un poids compris entre 80 et 150 grammes, la Bécassine des marais (Gallinago gallinago) fait partie de ces petits oiseaux fréquentant nos vasières que l’on appelle « limicoles ».
Comme le loriot et le coucou, le courlis doit son nom à son cri. Son qualificatif de « cendré » vient de sa couleur mais son plumage est en réalité brunâtre moucheté et strié et non gris, ce qui lui confère un bon camouflage, que ce soit en bord de mer, sur les vasières ou même dans les champs où il se nourrit, fouillant la vase ou le sol meuble de son long bec à la recherche de vers et de mollusques. Il consomme également des crabes, de petits vertébrés (rongeurs, poissons et même occasionnellement oisillons) ainsi que des baies.