« Un balbu - un balbu ! ». C’est toujours un évènement en soi que d’observer cet oiseau à travers sa paire de jumelles ou sa longue-vue.Il faut reconnaître que cet élégant rapace a développé une technique de pêche pour le moins spectaculaire. Volant sur place à plusieurs dizaines de mètre de hauteur, il surveille la surface de l’eau. Dès qu’un poisson s’y aventure, il replie ses ailes et pique à pleine vitesse les pattes en avant pour fondre sur sa proie.
La parade du Grèbe huppé (Podiceps cristatus) est l’un des beaux spectacles que nous offre la nature dès le mois de février et jusqu’au début de l’été. A l’initiative de la femelle, qui appelle le mâle, les 2 oiseaux se rapprochent puis se font face. Aigrettes et collerette érigées, ils secouent la tête et se font des courbettes.
Son chant, remarquable, qui lui donne son nom, est une suite de notes variées, claires et puissantes, sifflées ou flûtées, de tonalité élevée. La répétition des notes fait la typicité du chant de la musicienne.
C’est à partir de la mi-avril que le Rossignol philomèle (Luscinia megarhynchos) revient dans notre région, en provenance de l’ouest de l’Afrique, au sud du Sahara, où il a passé l’hiver. Souvent fidèle au territoire qu’il occupait l’année précédente, le mâle est repérable à son chant puissant, varié et particulièrement mélodieux, émis aussi bien de jour qu’en pleine nuit à la différence des autres oiseaux.
La Grenouille agile (Rana dalmatina) ressemble à la Grenouille rousse mais en la regardant mieux et avec un peu d’habitude on peut l’identifier assez facilement.
Annonciatrices de l’arrivée du printemps, les hirondelles rustiques reviennent généralement dans nos contrées dès la 1ère quinzaine du mois de mars après avoir passé l’hiver en Afrique de l’ouest. Les plus téméraires peuvent parcourir près de 10 000 kilomètres.
Atteignant 2,50 mètres d’envergure et près de 7 kg, le Pygargue à queue blanche (Haliaeetus albicilla) est l’un des plus grands rapaces de la planète.