Hirondelle rustique - Hugues Caryn

Annonciatrices de l’arrivée du printemps, les hirondelles rustiques reviennent généralement dans nos contrées dès la 1ère quinzaine du mois de mars après avoir passé l’hiver en Afrique de l’ouest. Les plus téméraires peuvent parcourir près de 10 000 kilomètres.

A peine arrivées de ce long périple, elles inspectent déjà le territoire où elles ont niché l’année précédente.

Également dénommée hirondelle de cheminée, l’hirondelle rustique présente des reflets bleus sur le dos, le ventre blanc, le front et la gorge rouge brique. Elle se distingue de l’hirondelle de fenêtre qui est reconnaissable grâce à son croupion blanc.

Proche de l’homme, l’hirondelle fréquente certains de ses bâtiments où elle y installe son nid. Il est façonné par les deux parents à l’aide de boue récupérée au sol à laquelle ils agrègent des brindilles pour ajouter à la solidité. Réalisé en quelques jours, le nid peut être réutilisé plusieurs années.

Des causes multiples expliquant son déclin

La femelle y dépose 4 ou 5 œufs blancs qu’elle va couver durant deux semaines environ. Les poussins seront ensuite nourris par les deux parents. Les jeunes sont capables de voler après 20 à 25 jours de séjour au nid. Les parents continueront à les nourrir une dizaine de jours avant qu’ils s’émancipent. Le couple entreprend généralement une 2ème couvée et plus rarement une 3ème.

Adultes et jeunes de l’année se rassemblent dès la fin de l’été pour préparer leur périple vers l’Afrique. Les journées sont alors essentiellement consacrées à la chasse aux insectes pour constituer des réserves de graisse afin de pouvoir rallier les sites d’hivernage. 

Les suivis réalisés montrent que l’espèce connaît un déclin inquiétant (-30% lors de ces 15 dernières années) en Champagne-Ardenne comme partout ailleurs. Extrêmement sensible aux variations de plus en plus fréquentes des conditions climatiques, l’hirondelle rustique pâtit également de la disparition de prairies riches en insectes, de l’utilisation intensive des pesticides, de la disparition des bâtiments d’élevage où elle nichait et de la destruction directe des nids bien que formellement interdit par la loi.

Étienne Clément

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