Pour la première fois depuis sa création en 2012, les données issues de l’Observatoire des oiseaux des jardins ont servi de base pour la réalisation d’une thèse au sein du Muséum national d’Histoire naturelle. Cette thèse intitulée : Devine qui vient diner… Graines des villes et graines des champs, ou l’impact de l’agriculture péri-urbaine sur les oiseaux des jardins, a été mené de 2015 à 2018 par Pauline Pierret sous la Direction de Benoit Fontaine et de Frédéric Jiguet.
Elle a notamment pu mettre en évidence le lien qu’il existe entre la présence de certaines espèces d’oiseaux dans les jardins et la présence de zone d’agriculture intensive autour de ces jardins. Autrement dit, il a été montré que les oiseaux spécialistes des milieux agricoles viennent de plus en plus dans les jardins qui distribuent de la nourriture au cours de l’hiver car les graines « naturelles » des champs se font de plus en plus rares. Cela montre que le nourrissage en hiver dans ces zones représente une réelle mesure de conservation pour ces espèces.