7 GOSSES se sont retrouvés le 16 mai au rendez-vous donné à l’église de Mourmelon le Grand, par météo favorable, mais avec un vent assez fort. Ils ont constaté qu’il n’y avait plus l’excitation du 18 avril avec tous les cris des choucas autour de l’église et de la mairie et les transports de branchettes à partir du parc public. Où en était la nidification ? Comment pourrait-on voir?
- Sur le clocher de l’église, dans les gargouilles, les 2 couples de choucas qui s’activaient à construire leurs nids le 18 avril n’ont pas été revus. Des pigeons bisets domestiques étaient posés derrière les gargouilles, des étourneaux et choucas volaient autour du clocher. Une prospection en juin permettra de savoir si les gargouilles sont restées occupées et si les nids ont résisté aux intempéries et à l’occupation voisine des pigeons, ou si les choucas ont dû déménager. A la mairie, 2 choucas venaient se poser sur 2 cheminées.
- les GOSSES ont fait 2 groupes et ont revu une partie des cheminées des habitations de l’ouest et de l’est de la ville fréquentées par une cinquantaine de couples le 18 avril. Des choucas volaient au ras des toits ou se posaient un moment sur des arbres ou des bâtiments, souvent seuls, en surveillance d’une cheminée proche. Certaines cheminées paraissaient inoccupées. Les GOSSES ont pu observer sur quelques autres un adulte ravitaillant la femelle en pénétrant dans le conduit de cheminée et en ressortant quelques secondes ou minutes après. Quelquefois, la femelle qui couvait est sortie du conduit de cheminée, près du mâle, puis est rentrée.
- Sur une croix de pierre de l’église, au retour des GOSSES, 4 choucas sont venus se poser tout en se querellant. 2 sont partis. La probable femelle s’est mise à passer son bec dans les plumes grises de la nuque du compagnon. (Ce comportement est décrit dans un chapitre consacré aux choucas dans le livre de Conrad Lorenz intitulé « Il parlait avec les mammifères, les oiseaux et les poissons » de 1968.)