Les longues-vues n'ont guère servi ce matin aux 18 GOSSES venus sur un chemin de Compostelle passant par Juvigny.
On peut dire que ce sont quelques humains bien encapuchonnés qui se sont montrés aux oiseaux calfeutrés dans leurs sites protégés. C'était le même parcours qu'en février 2024 mais pas les mêmes températures (entre -2 ° et + 2°). Derrière des haies givrées tout un monde mystérieux était caché sous une belle couche vaporeuse. La sortie a été consacrée à des devinettes visuelles et à l'écoute des cris et des chants : les photographes ont réussi à fixer quelques espèces naturellement floutées : un Pic noir, un geai, des roitelets, des foulques. Les oreilles retiendront les cris de ce même pic, les petites plaintes du bouvreuil, les bruits de crécelle d'une grive, l'aboiement d'un héron et les bavardages des chardonnerets.
Une Bergeronnette des ruisseaux a fait le bonheur de certains. Nous remercions la dame sortie à notre rencontre qui nous a renseignés sur le chemin et nous a proposé de nous accompagner la prochaine fois jusqu'au lac privé.
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