Bécasseau variable C’est le plus commun des limicoles (oiseaux de rivages). Il est pris comme référence pour différencier les autres Bécasseaux (sanderling, maubèche, cocorli, minute...)


En dehors de la période de nidification, son plumage est très contrasté : dessus gris, poitrine blanche et striée. Son bec noir est long et légèrement recourbé à la pointe. Ses pattes sont noirâtres. Sa fine bande alaire très claire et sa queue blanche teintée de noir au centre permettent de l’identifier en vol. Son envergure varie de 35 à 40 cm, son poids de 40 à 50 g et sa taille de 16 à 22 cm.
Quelques centaines d’individus fréquentent en automne et en hiver les lacs champenois (Der, Villegusien, étang de la Horre, Orient, Amance, le Temple...) mais les plus grandes populations en France se trouvent sur les littoraux de la Manche et de l’Atlantique Nord.
En été, il se nourrit d’insectes et le reste de l’année, il s’alimente de petits vers et de mollusques qu’il picore dans les vasières et les zones marécageuses.
Hors période de reproduction, le Bécasseau variable (Calidris alpina) est un oiseau grégaire, se rassemblant en groupes de plusieurs milliers d’individus pour se nourrir ou se reposer.

Menacé par la destruction de ses milieux de vie

En vol, ces groupes sont capables d’une grande coordination en virant tous en même temps pour éloigner les prédateurs. Il migre sur de longues distances pour rejoindre ses zones de reproduction : Scandinavie, Islande et Nord-Est de l’Europe (Pologne, Russie, Sibérie...).
Après l’accouplement, la femelle pond 4 œufs dans une touffe de végétation. Les parents les couvent pendant une vingtaine de jours mais dès l’éclosion, la femelle laisse le mâle s’occuper des oisillons. Nidifuges, ils s’envoleront après trois semaines.
Le Bécasseau variable est protégé sur l’ensemble du territoire français mais la perte d’habitats due aux activités humaines comme l’urbanisation, la construction de ports ou de sites industriels, le drainage et les mises en cultures ainsi que la pollution représentent des dangers pour les populations de Bécasseaux et de l’ensemble des limicoles.

Louis Parisel

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