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Une roselière bien vivante
S’il est plus particulièrement connu l’automne lors de la venue des Grues cendrées, le lac du Der-Chantecoq offre de nombreuses richesses ornithologiques à découvrir tout au long de l’année. C’est le constat qu’ont pu faire les personnes qui participaient samedi 26 mai à la sortie proposée par la LPO Champagne-Ardenne dans le cadre de la 12ème édition de la Fête de la Nature. Encadrés par plusieurs ornithologues bénévoles, la vingtaine de participants, pour certains venus du sud du département de Haute-Marne, ont pu observer quelques-unes des espèces typiques de la roselière. Hérons pourprés, Aigrettes garzettes, bihoreaux, rousserolles…ont pu être aisément observées grâce à la mise à la disposition de longues-vues et d’autant qu’en cette période dédiée à la reproduction la plupart des oiseaux sont tenus de garder le nid.
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A la découverte des plantes et des insectes des prairies de la Ferme aux Grues
Animation financée par la région Grand Est, cette sortie qui s'est déroulée le 2 juin visait à découvrir la richesse de la biodiversité des prairies de la Ferme aux Grues. Les prairies sont des milieux menacés par l'abandon de l'élevage, l'intensification agricole, l'utilisation des pesticides...
Les visiteurs bien que peu nombreux, l'objectif de cette animation a tout de même été atteint. Chacun avec des filets à insectes, parapluies japonais, loupes et boites d'observation a pu se rendre compte de la richesse de ces milieux. Le but était de replacer les insectes trouvés dans 5 familles d'insectes : lépidoptères, hyménoptères, diptères, coléoptères et hémiptères. Après des débuts difficiles, les participants ont été rapidement plus à l'aise.
La végétation a également été abordée avec notamment la problématique d’une plante invasive posant des soucis à l'élevage, le Galéga officinal. Enfin, le nouveau verger de la Ferme aux Grues implanté à l'automne dernier a fait l'objet d'une petite présentation, les vergers faisant également partie des milieux riches en biodiversité et malheureusement en fort recul...
Merci aux participants pour leur bonne humeur !
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Les 24 H de la biodiversité 2018 se dérouleront le en Alsace mais aussi en Argonne les 02 et 03 juin à la limite de trois départements (51, 55 et 08).
Les 24h de la biodiversité est un moment convivial ouvert à tous les naturalistes associatifs . Le but principal est d'acquérir des données sur tous les taxons que ce soit la faune ou la flore dans ce secteur d'Argonne qui reste mal connu des naturalistes.
Cet évènement permet également un week-end d'échange entre associations naturalistes autour d'un verre le samedi soir avec repas "auberge à l'espagnole".
Tous les renseignements (lieux de rendez-vous et adresse du gîte) seront donnés lors de l'inscription : ReNArd 03.24.33.54.23 ou
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La bêtise n’a pas de limite.
La destruction intentionnelle d’un nid et de la couvée de cygnes tuberculés dans la nuit de vendredi à samedi 12 mai a suscité une grande et légitime émotion à Châlons-en-Champagne.
Le 21 mars dernier paraissaient les conclusions de deux études menées par le Muséum National d’Histoire Naturelle et le CNRS sur l’état de conservation des populations d’oiseaux des campagnes françaises. Des résultats qui confirment un constat pour le moins alarmant avec un effondrement généralisé d’un tiers des effectifs en 15 ans.
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Nous avons été informés le vendredi 21 avril par l’association CIEL Sud Haute-Marne qu’une opération de destruction de haies était en cours sur la commune de Val-de-Meuse (52). Un peu plus de 500 m de linéaire ont ainsi été arrachés à la pelle mécanique.
De fait cette opération de destruction a été réalisée en période de reproduction comme l’atteste la présence de plusieurs nids occupés.
Un mois plus tôt paraissaient les conclusions de deux études menées par le Muséum national d’Histoire naturelle et le CNRS sur l’état de conservation des populations d’oiseaux des campagnes françaises. Des résultats qui confirment un constat pour le moins alarmant avec un effondrement généralisé d’un tiers des effectifs en 15 ans.
« Cette disparition massive observée à différentes échelles est concomitante à l'intensification des pratiques agricoles ces 25 dernières années » indiquent les auteurs de ces études scientifiques.
La Direction départementale des territoires a aussitôt été sollicités. L’ONCFS et l’Agence Française pour la Biodiversité (AFB) se sont rendus sur place pour établir un constat et déclencher une action juridique. De notre côté, nous avons déposé plainte pour destruction d’habitats et d’espèces auprès du procureur.
Article de la Voie de la Haute-Marne du vendredi 4 mai : Coupes-sombres dans le département
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Porté par le GORNA, la candidature des 4 centres de sauvegarde de la Région Grand-Est (GORNA, CRESREL, CSFL et LPO Alsace) a été sélectionnée par un jury national du Ministère de la transition écologique et solidaire, de l’Adème et de l’Agence Française pour la Biodiversité dans le cadre du dispositif un « PROJET POUR LA PLANÈTE ».
Ce projet vise au développement de la COOPÉRATION INTER-CENTRES DE SOINS DU GRAND-EST en dotant chacun des 4 centres d'un véhicule utilitaire neuf et deux ans de stock en matériel d’hygiène et de protections sanitaires...
Pour découvrir l’intégralité de notre vaste projet et nous aider à le concrétiser, suivez ce lien et cliquez sur l’onglet vert « VOTER POUR », en-haut à gauche de cette page.
Ne tardez pas, et PARTAGEZ très largement cet appel sur vos réseaux sociaux, auprès de vos amis et connaissances...
MERCI d’avance
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Suite à une consultation ouverte au public du 11 au 31 janvier dernier la Préfecture de l’Aube vient de décider de ne pas reconduire l’arrêté préfectoral autorisant le tir de nuit des renards par les lieutenants de louveterie pour l’année 2018.
La LPO Champagne-Ardenne se félicite de cette décision qui va dans le sens des démarches qu’elle mène depuis plusieurs années pour réhabiliter cet animal.
Une grande majorité (96%) des avis reçus en Préfecture étaient en effet défavorables au maintien de ces tirs de nuit.
Une utilité reconnue
Parmi les arguments retenus, le rapport indique notamment que « L’utilité du renard est reconnue via ses fonctions de prédation sur les micromammifères. De nombreuses publications préconisent de favoriser les prédateurs pour lutter efficacement contre les campagnols ». Le rapport précise encore que la pression de prédation exercée par le renard contribue à limiter les dégâts aux cultures et la propagation de certaines maladies telles que la maladie de Lyme, l’Échinococcose alvéolaire ou encore la Fièvre Hémorragique à Syndrome Rénal qui sont transmissibles à l’Homme.
Ces arguments viennent en contradiction de ceux déposés pour justifier les tirs de nuit dans la mesure où plusieurs études montrent qu’une trop forte régulation à des effets contreproductifs. Ainsi l’Office Mondiale de la Santé et le Ministère de l’Ecologie déconseillent l'abattage des renards pour lutter contre l'évolution de l'échinococcose.
Autorégulation des effectifs
Il est également précisé que l'espèce s'autorégule en fonction de la disponibilité alimentaire. Une étude réalisée en Allemagne sur des données acquises durant une quarantaine d’années démontre que l’amélioration des habitats serait bien plus efficace que la régulation des populations de renards pour restaurer les populations de lièvres, lapins et perdrix.
L’arrêté autorisant le tir de nuit des renards pour l’année 2017 dans l’Aube faisant l’objet d’un recours et un arrêté analogue ayant été récemment annulé en Moselle, le Préfet a décidé de ne pas reconduire d’arrêté préfectoral autorisant le tir de nuit des renards par les lieutenants de louveterie pour l’année 2018.
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La LPO Champagne-Ardenne et le Conservatoire des espaces naturels de Champagne-Ardenne (CENCA) ont décidé de poursuivre les organisateurs du Teknival pour destruction d’habitat et d’espèces.
« Nous portons plainte pour destruction d’habitat, destruction d’espèces, bris de clôture et occupation d’un site dont nous avons la gestion », annonce Roger Gony, président du Cenca.
Nous envisageons d’attaquer l’État car les arrêtés préfectoraux pris pour interdire la manifestation ne l’exonèrent pas de sa responsabilité. Il aurait dû faire le nécessaire pour éviter l’occupation du site de Marigny en trouvant un terrain approprié.
Étienne Clément, président de la LPO Champagne-Ardenne et du collectif LPO Grand Est précise :« On se rend toujours sur la pointe des pieds sur ce site afin de perturber le moins possible ses occupants. Certaines espèces d’oiseaux qui y vivent, comme le Tarier des prés, le Petit Gravelot ou encore la pie Grièche écorcheur, sont considérées comme menacées du fait de la disparition de leur habitat".
Ils sont en pleine nidification. Quand ils reviendront, avec quatre jours sans la mère dessus, la couvée sera foutue. Cela signifie qu’il n’y aura pas de reproduction cette année, déplore Roger Gony.
Le site a été classé car c’est l’une des dernières pelouses sèches du département. « C’est-à-dire un terrain très pauvre, particulièrement bien drainé où l’eau ne reste pas en surface. C’est plus chaud qu’ailleurs. Cela convient aux insectes qui n’aiment pas l’humidité et à certaines plantes comme les orchidées qui y poussent. Hélas, ces fleurs se retrouvent sous les pneus des teknivaliers. J’ai pu le constater en me rendant sur place samedi, regrette Roger Gony. Elles finiront par repousser mais ce sont des millions de graines qui ne partiront pas et des insectes qui seront privés de nourriture. »
Des années de protection des espèces anéanties
Selon la LPO-CA et le CENCA, le Teknival est en train de saccager des années d’efforts pour développer la végétation particulière du lieu et la reproduction d’oiseaux qui se font rares. « D’un côté, le CNRS alerte sur l’effondrement des effectifs d’oiseaux dans les campagnes et, de l’autre, l’État laisse un festival s’installer sur une zone où ils sont protégés. On ne comprend pas bien », dénonce Étienne Clément.
On connaît la solution pour qu’il ne revienne plus. Il faut transformer le terrain pour qu’il ne soit plus attractif. Nous avons notamment le projet de faire acheter le site par les communautés de communes pour y construire une station photovoltaïque. Si ce projet échoue, il restera l’option de retirer le béton. Sans béton, les teknivaliers ne viendront plus car ils ne veulent pas être dans la boue en cas de pluie.
Source : Journal l'Union de Reims
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Après 2001 et 2005 (où 2 morts ont été à déplorer), nous avons appris que le traditionnel Tecknival du 1er mai se déroulait actuellement et jusqu’à lundi sur le site de l’ancien aérodrome à Marigny-le-Grand dans la Marne.
Illégal (la Préfecture de la Marne a pris un arrêté d’interdiction), ce grand rassemblement devrait voir converger plusieurs dizaines de milliers de personnes dans cet ilot de verdure classé en zone d’importance pour la conservation des oiseaux (ZICO) et officiellement en Natura 2000 depuis le 1er juin 2015.
Il est évident que la tenue de cette manifestation, comme les précédentes, va avoir des incidences irrémédiables pour la biodiversité et anéantir des années d’efforts pour assurer la conservation de ce site qui constitue une des dernières pelouses sèches (savart) du département de la Marne et qui bénéficie de mesures de gestion par le Conservatoire des espaces naturels de Champagne-Ardenne.
C’est d’autant plus déplorable que cette manifestation intervient en pleine période de nidification pour l’avifaune.
Ce site est en effet un des derniers bastions pour le Tarier des prés. Il accueille également le Tarier pâtre, la pie grièche écorcheur, l’Oedicnème criard, le Petit Gravelot, la Huppe fasciée, le Tadorne de Belon.
Le Hibou des marais, le Traquet motteux, l’Alouette lulu, l’Outarde canepetière, l’Elanion blanc y ont également été observés sans considérer les nombreuses espèces d’orchidées et papillons dont l’Azuré du Thym, le Mercure, le Comma....
Nous sommes bien évidemment scandalisés par le comportement des organisateurs qui nous mettent devant le fait accompli.
Nous ne faisons pas les mêmes ″rêves″ !
Une plainte pour destruction d’habitats en zone protégée voire pour destruction d’espèces sera bien évidemment déposée dans les jours qui viennent.
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La commune favorise l’essor de la biodiversité.
Charmante commune auboise, Champignol-lez-Mondeville accueillait le samedi 7 avril l’assemblée générale annuelle de la LPO Champagne-Ardenne. Une journée qui a permis de mettre notamment l’accent sur les différents aménagements qui vont être réalisés pour favoriser le maintien ou l’essor de la biodiversité.
Le rendez-vous avait été fixé à 9h30 au vendangeoir Dumont pour partager une tasse de café et quelques croissants avant d’emboiter le pas de Julia D’Orchimont pour une petite balade matinale. L’occasion de présenter quelques-uns des sites qui accueilleront certains aménagements qui visent au maintien voire à l’essor de la biodiversité de proximité. Un programme d’actions définit suite à la réalisation en 2017 d’un diagnostic de la biodiversité communale. Un état des lieux qui a permis de relever les points forts et les fragilités dans ce domaine puis de faire un certain nombre de préconisations d’aménagements. Un programme financé à 100% par la Région Grand Est et par l’Etat dans le cadre du schéma régional de cohérence écologique.
Mares, haies, vergers...
Deux mares ont d’ores et déjà été creusées par le CPIE du Pays de Soulaines. Quelques 4 km de haies et 80 arbres fruitiers vont également être implantés à différents endroits du territoire communal et des pelouses vont être restaurées. Un partenariat qui a symboliquement donné lieu à la plantation d’un Sorbier des oiseleurs, un bel arbuste qui, et comme son l’indique, fait le bonheur des oiseaux mais aussi des abeilles. « Ce qui m’a séduit dans cette action c’est qu’on est tout de suite dans le concret » indique Fabrice François, le 1er magistrat de Champignol-lez-Mondeville. Un dispositif qui vient en cohérence avec la politique menée depuis plusieurs années dans cette commune qui a notamment abandonné les produits phytosanitaires depuis six ans déjà. Cette belle journée ensoleillée s’est prolongée à l’ombre de la salle des fêtes où les participants ont pu prendre connaissance du rapport d’activité et du bilan financier de l’année écoulée.